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La commune de La Chapelle des Marais est consituée du Bourg et de 4 Villages : Mayun, Québitre, Camer et Camerun.
On compte 4352 habitants au 1er janvier 2021 (INSEE) - soit une augmentation moyenne de 1,57 % sur 7 ans - sur une superficie de 1805 hectares, dont 2/3 de marais. Un cadre de verdure unique en plein coeur de la Brière, et auquel sont attachés les Marais-Chapelains et Marais-Chapelaines.
Vous trouverez à travers ses espaces près de 40km de sentiers de randonnée et 11km d'itinéraires cyclables.
La vie économique et associative n'est pas en reste également, avec une soixantaine d'associations (dont 40 ayant leur siège en mairie), près de 80 entreprises, commerces, artisans et professions libérales, ainsi qu'une zone d'activité (La Perrière).
Entrée nord de la CARENE (Communauté d'Agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire), la commune fait partie intégrante de Saint-Nazaire Agglomération, et à ce titre permet d'accéder à un certain nombre de services : transports, réseau municipal de médiathèques, etc.
Enfin, la Chapelle des Marais est jumelée avec Ingleton, un village situé au nord de l'Angleterre, dans le Yorkshire du Nord.
Au Xe siècle, la Bretagne était envahie par un ennemi : les Normands. Leur chef, du nom de Bernard, prit possession d'une roche granitique située à l'embouchure de la Vilaine. C'est ainsi que naquit La Roche-Bernard.
Un notable breton revint d'Angleterre pour chasser les Normands. Le seigneur de La Roche-Bernard reconnut la suzeraineté de celui-ci et obtint, entre autres, le territoire de la Grande Brière.
L'un de ses lieutenants fonda le fief des Marais dont notre secteur géographique faisait partie.
Nous dépendions de la Baronnerie de La Roche-Bernard jusqu'à la Révolution. En 1039, les communes n'existant pas, c'était les paroisses qui géraient.
Elles étaient divisées en Frairies. La nôtre, qui faisait partie de la paroisse de Missillac, s'appelait 'la Frairie des Marais". Son chef pourvoyait à l'érection des croix, aux réparations des puits, des fours, des pressoirs appartenant aux villages et à l'entretien des routes. En 1641, le Parlement de Bretagne autorisa "la Frairie des Marais" à s'imposer d'une certaine somme afin de terminer la construction d'une chapelle. Elle fut bâtie à l'emplacement de l'actuelle église au lieu appelé "le petit hameau de la Perrière".
Un certain nombre de commerçants s'installèrent et fondèrent le bourg que nous connaissons aujourd'hui.
Pour des raisons liées à la pratique religieuse, des démarches furent effectuées vers Monseigneur l'Evêque de Nantes afin d'obtenir l'autorisation de fonder une paroisse indépendante de celle de Missillac. Après bien des discussions liées surtout à des problèmes financiers, un accord intervenait le 10 juin 1771. La paroisse s'appela "LA CHAPELLE-DES-MARAIS". Elle se divisera en trois frairies : la frairie du Bourg, la frairie de Mayun, la frairie de Camer, Camerun et Québitre.
Sous la houlette de ses curés, la GÉNÉRALITE des paroissiens qui remplissait le rôle de notre actuel Conseil Municipal concentrait entre ses mains l'administration religieuse, civile et fiscale. Ce corps social était composé de douze notables (les plus imposés) ainsi que des marguilliers en charge.
Ils choisissaient en leur sein les répartiteurs d'impôts et le comptable du bureau de charité appelé gentiment "le Père des Pauvres". La Généralité se réunissait cinq à six fois par an à la sacristie, à l'appel de la cloche. Toute absence non motivée était sanctionnée par une amende versée au profit des pauvres.
Le 5 mars 1789, le Tiers État de La Chapelle des Marais, se réunit pour écrire le Cahier des Doléances.
Le curé signe ce cahier
Le 15 janvier 1790, la Constituante projeta d'effacer les vieilles divisions historiques de la France. Les provinces et les paroisses furent remplacées par les départements et les communes.
Le premier maire de La Chapelle des Marais fut Pierre Thoby de Québitre.
À la fin de 1794, chouannerie, suppression des ordres religieux et des noms de Saints La Chapelle des Marais" fut transformée en Réunion des Marais". Avec la signature du Concordat en 1802, la guerre civile se termina et notre commune reprit son nom.
Au début de ce siècle, elle était composée du Bourg, de petits villages et de deux grands : Camer, Camérun et Mayun.
Aujourd'hui, les habitants ne cultivant plus les terres pour en vivre, les Plans d'Occupation des Sols ont permis d'étendre les zones constructibles. Ceci a pour effet une nouvelle concentration des habitations réparties sur le Bourg, Mayun et les petits villages.
Camer / Camérun et Québitre, qui sont entourés de marais, conserveront leur dénomination première "les îles".