Lorsque les populations de corvidés deviennent une source de nuisances, dangers, pertes économiques ou sont incompatibles avec les activités existantes d’une zone, des procédés d’effarouchement ou de régulation des effectifs de ces oiseaux peuvent être mis en oeuvre de manière cadrée techniquement et juridiquement.
Trois espèces principales sont conercnées : la Corneille noire, le Corbeau freux et la Pie bavarde
La lutte collective par piégeage permet d’organiser une régulation des corvidés ciblés, de manière cohérente et efficace au niveau d’un territoire contigu.
Les corvidés sont utiles et indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes et des chaines alimentaires, notamment par leur rôle « d’équarisseurs ». La corneille noire qui est aussi un charognard évite les risques de développement et de prolifération de maladies en s’alimentant de cadavres.
Le piégeage collectif n’est pas une méthode « unique », il est complémentaire aux actions de tir au fusil réalisées par les chasseurs et gardes particuliers ainsi qu’au piégeage « individuel » mené par les piégeurs agréés.
Le piégeage à l’aide de cage piège et d’un appelant permet une totale sélectivité des espèces, il est également non vulnérant pour les animaux capturés. Cela permet de relâcher d’éventuelles espèces non ciblées par la lutte et capturées accidentellement, en bon état de santé.
Le plan de lutte contre les Corvidés sera actionnée sur La Chapelle des Marais du 14 avril au 4 mai.
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